Une journée nationale de l’audition pas comme les autres
Cette 23e journée s’est déroulée le 12 mars, au début de l’épidémie de coronavirus en France. Si la mobilisation pour la santé auditive a pâti de ce contexte, elle reste indispensable comme le montre l’enquête réalisée par l’Ifop pour la JNA.
On le sait : les nuisances sonores ont un impact sur notre santé. Sur un millier de personnes interrogées en janvier dernier lors de l’enquête pour la Journée nationale de l’audition, la moitié se plaint de perte de concentration, fatigue, de lassitude ou d’irritabilité dans la vie quotidienne à cause du bruit. Où ressent-elle de la gêne au point d’avoir du mal à suivre une conversation ? Partout où il y a de l’animation : cafés, restaurants, rues, magasins, lieux de travail, transports en commun…
Les comportements ne changent pas
À cela s’ajoute l’écoute prolongée au casque ou avec des écouteurs, qu’il s’agisse de musique ou de conversation téléphonique. Cette source de maux provoque des acouphènes chez 37 % des personnes interrogées, dont la moitié reconnaissent un volume sonore élevé. Ce taux moyen monte à 46 % chez les jeunes de 18 à 24 ans, et à 51 % chez les 15-17 ans ! Il est encore élevé (44 %) entre 25 et 34 ans.
Source : Enquête réalisée par l’Ifop pour l’association JNA auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.