Poser les bonnes questions
Le bon choix des aides auditives et leur habituation dépendent également beaucoup des échanges avec le patient. Pour que celui-ci comprenne ce qu’il ressent au quotidien et s’implique dans le choix, l’audioprothésiste lui explique son audiogramme et évalue avec lui la perception physique, mais aussi psycho-sociale de ses difficultés d’audition. Au-delà de l’adéquation médicale du dispositif, il s’agit de trouver la solution qui conviendra le mieux compte tenu de l’environnement sonore de la personne – activité professionnelle, loisirs, vie familiale -, de sa capacité à manipuler les aides auditives, sa motivation…
Offrir un vrai choix en toute indépendance
Il est très rare que l’on n’arrive pas à satisfaire les besoins. Dans la majorité des cas, le type d’aide auditive, la marque et le modèle choisis en première intention conviennent car on a pris le temps d’interroger et d’écouter le patient, de répondre à ses questions. »
Tous indépendants, les audioprothésistes AUDITION CONSEIL travaillent avec tous les fabricants et sont ainsi en mesure de proposer la solution qui conviendra le mieux à chaque patient. À Dunkerque, David Désages explique que chaque marque a ses spécificités acoustiques et fonctionnelles : « On ne peut pas être certain qu’un appareil conviendra, d’où l’importance de pouvoir en proposer d’autres dans différentes marques. »
Bien accompagner le patient pendant le mois d’essai
Chez AUDITION CONSEIL, les patients disposent d’un mois pour essayer gratuitement et sans engagement avec l’aide de leur audioprothésiste, qui les revoit chaque semaine pour une adaptation optimale. « Ils peuvent ainsi se rendre compte progressivement de ce que leur apportent les aides auditives », souligne David Colin à Lyon.
« Il faut donner le temps au patient de bien essayer le dispositif choisi, en ajustant les réglages ou changeant les embouts, et si l’essai n’est pas concluant, chercher à nouveau la bonne solution », confirme Romain Decolin à Nancy. Un appareillage peut sembler le mieux adapté à une déficience auditive, être accepté par le patient pour cette raison, essayé et finalement rejeté pour d’autres motifs.
« Pour la santé auditive, le conseil commence par la communication sur la prévention des risques et la protection », souligne Romain Decolin à Nancy.
Les audioprothésistes AUDITION CONSEIL passent du temps à informer jeunes et moins jeunes sur le fonctionnement des oreilles et du système auditif, afin de les sensibiliser aux troubles de l’audition. Ils le font dans leurs centres, mais aussi dans les écoles, les maisons de retraite, les hôpitaux et autres lieux publics de leur région. Dans les médias également. Aux Antilles, par exemple, Emmanuelle Martin sensibilise en direct les auditeurs de l’émission RCI Ansanm ansanm ba sante nou à la santé auditive, une fois par mois.
Aux Antilles, Emmanuelle Martin explique à ses patients qu’avec l’âge, la plasticité cérébrale diminue et avec elle la compréhension de la parole, qui devient plus difficile encore dans un environnement bruyant. « Dans ce cas, le choix de l’audioprothèse doit tenir compte de leur sensibilité au bruit pour un usage dans un environnement familial ou social. Sinon, il leur sera difficile de bien suivre les conversations. »
Suivre régulièrement chaque patient
« Bien accueilli, informé et appareillé, le patient ne sera pleinement satisfait qu’à l’usage, observe David Désages à Dunkerque. Alors il faut l’inciter à venir régulièrement faire nettoyer ses aides auditives, vérifier leur réglage, mais aussi contrôler l’audition avec et sans appareil. »
Ce suivi est essentiel pour un fonctionnement optimal. Chez AUDITION CONSEIL, il est recommandé tous les trimestres. « Les appareils peuvent perdre la moitié de leur efficacité en six mois, constate David Colin à Lyon. La cause principale est le cérumen qui bouche les écouteurs ».
D’autres patients peuvent être affectés par l’évolution de leur santé ou de leur vie familiale. « J’accompagne certains depuis plus de vingt ans et je suis attentive au maintien de leur autonomie, explique Emmanuelle Martin. Le problème du changement des piles ne se pose plus autant avec les appareils rechargeables, mais nous invitons nos patients à venir nous voir au moindre problème. Nous sommes toujours là pour les aider et les rassurer. »