Le confinement a eu des bienfaits sonores
Dans les grandes agglomérations, la réduction des bruits des transports et des activités a été bénéfique pour la santé.
La crise sanitaire n’aura pas eu que des effets négatifs. Confinés, les habitants des grandes agglomérations ont gagné en tranquillité pendant huit semaines, de la mi-mars à la mi-mai 2020.
Un gain de vie en bonne santé
Selon une étude du Conseil national du bruit 1, la réduction conséquente des nuisances sonores des transports a permis un gain de huit à vingt mois de vie en bonne santé dans les villes franciliennes les plus exposées au trafic aérien. Dans les autres agglomérations, ces gains seraient de trois à cinq mois.
Des baisses de trois à trente décibels
Certaines semaines, le bruit aérien a perdu jusqu’à trente décibels en intensité aux abords des zones aéroportuaires. Le bruit routier a diminué en moyenne de cinq décibels, de trois au minimum et jusqu’à neuf décibels selon les lieux. Le bruit ferroviaire a également baissé de cinq décibels en Île-de-France, seule région où il a été mesuré pour l’étude. Enfin avec les fermetures de chantiers, commerces, bars et restaurants, il y a eu beaucoup moins de nuisances sonores liées aux activités humaines.
1 – Avec les observatoires du bruit Acoucité et Bruitparif