Améliorer son quotidien grâce à l’échelle des décibels
Afin de mieux nous représenter le monde, nous avons mis au point de nombreux outils et unités de mesure. Certains, comme le système métrique, sont simples à comprendre et à interpréter. D’autres, comme l’échelle des décibels, semblent plus abstraits par leur caractère « invisible ». En effet, il est beaucoup plus aisé d’évaluer sans instrument la taille d’un bâtiment que de jauger l’intensité d’un son.
Contrairement à d’autres unités, les décibels (dB) fonctionnent avec un logarithme : si un son passe de 50 dB à 60 dB, cela veut dire que son intensité a été multipliée, et non pas additionnée ! Pour se donner une idée de grandeur, un chuchotement vaut 30 dB, une conversation classique 60 dB, une rame de métro 100 dB et une fusée au décollage peut atteindre 180 dB.
L’oreille humaine peut détecter des bruits compris entre 0 et 120 dB. Dès 85 dB, nous commençons à ressentir une gêne sonore, qui peut s’aggraver avec une exposition prolongée et mener à une perte auditive. C’est la raison pour laquelle les zones de chantiers, les usines ou encore les centres spatiaux imposent des règles de sécurité strictes avec des protections adaptées.
En comprenant le fonctionnement de l’échelle des décibels, il devient plus aisé de prendre soin de notre audition au quotidien grâce à des gestes simples : limiter le volume de la télévision, favoriser des appareils électroménagers plus silencieux, avoir des fenêtres mieux isolées… La Fondation pour l’audition a d’ailleurs créé l’application sur smartphone Höra. Parmi ses options se trouve un sonomètre qui indique le volume sonore de notre environnement. De quoi nous permettre de mesurer le bruit autour de nous, et d’agir en conséquence !